En route pour le Pérou (notes de mon Carnet de Voyage II)
Jeudi 16/12/10 - Terminal de Calama
Il est 14:30, et nous attendons au terminal de la ville minière de Calama, et j'ai cette chanson dans la tete :
Prends-moi la main
Viens danser
Sous les sunlights des Tropiques
Ça rend quelque chose de magique
Enfin c'est de l'a-peu-près. Mais le contraste est saisissant. Non, ici sous le Tropique du Capricorne, j'ai pas trop envie de danser... et Calama n'a rien de magique.
Dieu que cette ville est laide !
Disons que la gueule de bois n'aide pas á supporter l'attente de notre prochain bus qui nous emmènera á Iquique...
Dicen que Iquique est grande como un salar
Que hay muchas casas lindas
Te gustarán (bis)
... qui sera notre prochain terminal-étape avant de reprendre un autre bus á destination de Arica où nous serons á la recherche d'un taxi pour le Pérou.
Je récapitule :
San Pedro de Atacamá - Calama
(13h-14h45 --> 1h15 de trajet)
Attente á Calama : 2h
Calama - Iquique
(16h45 - 22h15 --> 6h de trajet)
Attente á Iquique : 3h35min
Iquique - Arica
(1h50 - 5h50 --> 5h de trajet)
Et après, attente á Arica, taxi pour Tacna (Pérou), bus pour je ne sais oú, etc.
Dur...
Gueule de bois, je disais ; car hier nous avons fait la fête avec nos compagnons de visite del Valle de la Luna et de los Geisers del Tatio. Résultat : pas mal de pisco avalé, se faire draguer et se faire prendre sans arret á la taille par notre guide gay (qui soit-dit-en-passant se prétendait être "una puta" et qui, mort soûl, voulait se tuer parce que personne ne voulait sortir avec lui dans la soirée), discussion hallucinante sur le thème de Bourdieu avec un Brésilien qui ne parlait pas Espagnol, et des amis d'un soir : Espagnols, Chiliens, Canadiens, Australiens, Brésiliens, Francais... (Ah oui, Suisses aussi !). Avec le recul, je ne connais le nom de quasi aucun d'entre eux...
Que dire sur San Pedro de Atacamá ? Car l'essentiel est bien là, nous n'y étions pas initialement pour faire la fête avec les premiers touristes (et guides) rencontrés. Cabalgata, visite d'un champ de geysers (4 300m, le plus haut du monde) et des Valles de la Luna et de la Muerte. Le village est un concentré de hippies adeptes de l'attrape-touristes, tout y est super cher, mais les activités sont géniales ! Mention spéciale á la cabalgata dans le désert d'Atacamá, á trois plus notre guide 'gaucho'. Magique. Et dire que je détestais toutes les niaiseries autour des steaks en puissances que sont les canassons.
Je vous l'ai dit : magique !
Là, je me sens poussiéreux, fatigué et pas super motivé pour passer deux jours dans un bus. En plus, á chaque fois, impossible de dormir.
Le voyage vers le Nord continue.